Dimanche 22 octobre 2000

1. La célébration jubilaire que nous nous apprêtons à conclure a été précédée au cours des derniers jours par le Congrès missionnaire mondial, auquel ont participé des Évêques, des prêtres, des religieux, des religieuses et des laïcs provenant de toutes les parties du monde. Je remercie de tout cœur tous ceux qui ont animé cette rencontre ecclésiale si importante, pleine de promesses pour la nouvelle évangélisation.

Toute Église locale naît de la mission et la présence ici des représentants de tant de pays du monde manifeste la gratitude commune qui s'élève au Ciel pour le don de l'évangélisation reçue. Toute Église croît et mûrit lorsque d'elle partent des missionnaires pour annoncer l'Évangile à d'autres peuples. Tel est le sens du mandat qui est aujourd'hui conféré à de nombreux "missionnaires", avec la remise de la croix. Cela signifie donc, au début du troisième millénaire, un nouveau départ courageux pour un nouveau temps missionnaire.

Des divers pays, les participants au Congrès ont apporté ici de façon symbolique un peu de terre qui a été unie aux autres dans un unique vase. Dans cette "terre de toutes les terres" est planté, en souvenir de cette journée jubilaire, un olivier, symbole de paix. L'Évangile du Christ, en effet, est un Évangile de paix. Puissent tous les peuples s'ouvrir au Christ et trouver la voie de la paix !
Afin de rappeler l'Angélus du 22 octobre 1978, mon premier Angélus, je répète aux jeunes : "Vous êtes l'espérance de l'Église, Vous êtes mon espérance". Il en est de même aujourd'hui.

À l'issue de l'Angélus :

Je salue les francophones participant au Jubilé des Missions et je les invite à poursuivre leurs engagements pour l'annonce de l'Évangile, à l'exemple de leurs devanciers, dont Pauline Jaricot. Avec la Bénédiction apostolique.

À la Très Sainte Vierge Marie, Étoile de l'Évangélisation, nous confions la mission de l'Église dans le monde contemporain.